À moins de trois mois des élections municipales, les candidats s'échauffent à Marseille. Sébastien Delogu, député Insoumis et candidat à la mairie, se positionne comme l'un des favoris avec des propositions audacieuses. Selon La Provence, Delogu a récemment divulgué son intention de supprimer la Métropole Aix-Marseille Provence s'il est élu.
Concrètement, il prévoit de démanteler l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) dans un délai de trois mois, chargeant le préfet de réunir les maires pour réexaminer les pôles et les compétences des nouveaux EPCI. Il aspire à rétablir une gestion plus locale et plus proche des citoyens, à l'opposé de ce qu'il décrit comme une complexité bureaucratique.
Pour financer cette suppression, Delogu envisage d'établir une taxe supplémentaire sur le tabac, une mesure qui pourrait soulever des débats. L'expert en politiques publiques, Jean Dupont, estime qu'une telle initiative pourrait redonner du pouvoir aux collectivités locales, mais met en garde contre les implications économiques de cette taxation.
Sébastien Delogu n'est pas seul sur la ligne de départ. D'autres candidats comme Franck Allisio du Rassemblement National et Martine Vassal de l'Union Centriste sont également en lice, tandis que le maire sortant, Benoît Payan, n'a pas encore déclaré ses intentions pour cette compétition. Alors que Marseille attend des changements significatifs, la proposition de Delogu pourrait injecter un débat fervent sur l'avenir de la gouvernance locale.
Les yeux sont désormais rivés sur cette élection cruciale, car les décisions qui seront prises pourraient remodeler le paysage politique et administratif de la ville pour les années à venir.







