À l'approche des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026, la ville de Dinan (Côtes-d’Armor) voit ses habitants divisés sur leurs attentes et préoccupations. Sur la place du Champ-Clos, Régine, une retraitée de 67 ans, se dit désintéressée, affirmant : "La ville est bien tenue, je sais déjà pour qui je vais voter." Pourtant, d'autres voix s'élèvent pour exprimer une certaine déception face aux évolutions récentes.
Au début de décembre 2025, à peine trois mois avant le scrutin, plusieurs élus de la municipalité ont déjà annoncé leur intention de se présenter. Parmi eux, le maire sortant, Didier Lechien, en fonction depuis 2014, qui renouvellera sa candidature. Selon un sondage récent publié par Franceinfo, plus de 40 % des habitants estiment que la gestion actuelle des affaires municipales nécessite un changement radical.
Les débats portent également sur les enjeux locaux, tels que la sécurité, les aménagements urbains, et l'impact du développement durable sur la ville historique. Des experts en sociologie politique suggèrent que l’engagement citoyen est crucial pour revitaliser l'intérêt public. "Les élu(e)s doivent élaborer des projets qui résonnent avec la population", souligne un professeur de sciences politiques à l’Université de Rennes.
En attendant, les tensions entre la satisfaction des anciens et les attentes des jeunes générations augurent d'un scrutin riche en surprises. Les habitants commencent à se poser des questions sur l'avenir de Dinan et sur la direction que prendra leur ville.







