La première dame, Brigitte Macron, se retrouve à nouveau sous les projecteurs d'une controverse après avoir été filmée en train de qualifierv des militantes féministes de "sales connes". Cette séquence, révélée par l'hebdomadaire Public, a été captée en coulisses avant un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, à Paris.
Selon des informations relayées par Le Parisien et confirmées par l'agence Bestimage, cette vidéo a été diffusée à la presse après une erreur de cette même agence, connue pour ses relations étroites avec Brigitte Macron. Mimi Marchand, la patronne de Bestimage, était absente en raison d'un deuil, laissant les images sans supervision adéquate, ce qui a conduit à la vente à plusieurs médias sans vérification du contenu sonore.
Le spectateur témoin de l'incident était en proie à l'émotion des militantes du collectif féministe #NousToutes, qui ont interrompu le spectacle d'Ary Abittan en se présentant avec des masques à son effigie, affichant la mention "violeur". Cette manifestation était motivée par les accusations de viol portées contre l'humoriste, bien que celles-ci aient été rejetées par la justice après plusieurs années d'enquête, comme l'a précisé son avocate.
Les déclarations de Brigitte Macron ont immédiatement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, avec des appels à la compréhension du contexte de ces mots, que son entourage considère comme une critique de la méthode "radicale" des militantes selon des sources proches de l’Élysée. Cependant, les avis divergent, des experts en communication et des activistes dénonçant une banalisation des attaques contre le mouvement féministe.
Cette situation soulève des questions sur la manière dont les personnalités publiques interagissent avec des mouvements sociaux sensibles et les implications de telles déclarations dans le cadre du débat public. Comme l’a souligné une experte en communication, "Dans un climat déjà polarisé, ce genre de commentaire ne fait qu’amplifier les tensions".







