Une nouvelle controverse éclate autour de Brigitte Macron, la Première dame de France, après qu'elle ait été accusée d'avoir traité des militantes féministes de "sales connes" durant une conversation informelle. Cette altercation s'est produite le 7 décembre à Paris, juste avant le spectacle de l’humoriste Ary Abittan, déjà controversé pour des accusations de viol datant de 2021.
Ce moment intime, qui a été filmé et diffusé, montre Brigitte Macron dans une situation délicate, ses remarques ayant rapidement suscité une vive réaction. Les militantes du collectif "Nous Toutes" avaient interrompu la représentation de l'humoriste en criant "Violeur Abittan", ce qui a mis les nerfs à vif. Le collectif a exprimé son indignation, arguant que ces propos constituaient une insulte non seulement envers elles mais aussi envers toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles. "C'est particulièrement choquant de voir une telle insulte émaner de quelqu'un occupant une position aussi influente," ont déclaré des représentantes du groupe.
Réactions politiques : un fossé entre les partis
La classe politique s'est divisée sur la question, avec des réactions contrastées. Pour la gauche, la députée écologiste Sandrine Rousseau a exprimé son mécontentement : "Si l'on me demande, je suis prête à porter avec fierté le terme de 'sale conne' ce soir, en soutien à 'Nous Toutes'." En revanche, des figures de la droite, comme Bruno Retailleau, ont pris le parti de la Première dame, en déclarant : "Il y en a assez de ces interruptions de spectacles. L'artiste concerné a été blanchi par la justice."
L'entourage de Brigitte Macron a tenté de minimiser cet incident en affirmant que ses commentaires ne visaient pas à remettre en question la cause féministe mais à dénoncer les méthodes jugées trop radicales des militantes. "Ses remarques étaient destinées à un cercle privé et n'auraient pas dû être diffusées," ont précisé ses proches, soulignant la nécessité d'un débat pacifique autour de ces sujets sensibles.
Cette situation soulève des questions plus larges sur le respect et la tolérance dans les débats sur les violences faites aux femmes, un enjeu qui demeure au cœur des préoccupations sociétales. Alors que la lutte pour les droits des femmes se poursuit, notamment à travers des mouvements comme #MeToo, les paroles de figures publiques comme Brigitte Macron semblent souvent scrutées et interprétées sous un angle critique.
Les avis d'experts abondent sur ce sujet controversé, notamment l'opinion de la sociologue à l'Université de Paris, Dr. Claire Devaux, qui a déclaré: "Les discours de figures publiques comme Brigitte Macron peuvent influencer l'opinion publique. Leur impact ne doit pas être sous-estimé, et il est important d'adopter un langage qui favorise le respect et l'empathie."







