Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a exprimé sa ferme opposition à la récente mesure gouvernementale imposant l'installation de thermostats connectés sur chaque radiateur. Cette obligation, qui devait entrer en vigueur en janvier 2027, vise à encourager des économies d'énergie, mais fait l'objet d'un report vers 2030, comme l'a noté le ministre des Finances Roland Lescure sur le réseau social Blusky.
Le coût de mise en conformité est une des préoccupations majeures soulevées par Le Pen, qui souligne que cette obligation pourrait représenter une dépense allant de 210 à 550 euros pour les propriétaires. Sur les réseaux, elle a déclaré : "Les Français, déjà écrasés par la hausse des prix de l'énergie et des impôts, ne peuvent pas supporter ces nouvelles charges".
Cette normalisation des thermostats s'inscrit dans un objectif plus large de réduction de la consommation énergétique. Selon des études, leur installation pourrait permettre une baisse d'environ 15 % sur les factures thermiques. Néanmoins, de nombreux experts estiment que les citoyens n'ont pas encore été suffisamment informés sur les avantages de cette initiative. Les critiques viennent également du monde politique, certains, comme le président des Républicains Bruno Retailleau, qualifiant ces mesures de directives bureaucratiques excessives. Il a déclaré sur X : "Il y aura bientôt des contrôles sur l’épaisseur des pulls, et une commission pour vérifier l’efficacité thermique des couettes."
Dans ce contexte, la question de l'accessibilité des technologies visant à réduire les dépenses énergétiques reste centrale. Les professionnels et les ménages sont de plus en plus inquiets face aux exigences sensibles du gouvernement. Parallèlement, des initiatives ont été mises en place pour accompagner cet équipement, mais les impacts financiers restent lourds, comme l'ont souligné des économistes dans des analyses récentes.
Alors que le gouvernement s'efforce de concilier efficacité énergétique et accessibilité financière, la fronde grandissante autour de cette obligation soulève des questions essentielles sur l'équilibre entre environnement et contraintes économiques. Les débats autour de cette thématique devraient se poursuivre dans les mois à venir, en attendant de voir l'évolution des décisions politiques.







