Les vaccins contre cette maladie sont fabriqués aux Pays-Bas dans le plus grand laboratoire mondial de vaccins vétérinaires.
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) suscite une inquiétude grandissante en France, exacerbée par l'abattage récent de troupeaux dans des zones comme Bordes-sur-Arize (Ariège), où des tensions entre agriculteurs et forces de l'ordre se sont intensifiées. Le débat sur la gestion de l'épidémie s'est ravivé alors que des agriculteurs affirment que des mesures drastiques doivent être prises pour éviter la propagation.
Apparue pour la première fois dans l'été dernier dans les Savoie, la DNC a rapidement conduit à l'immunisation de près de 300 000 bovins à l'aide de vaccins de l'Union européenne. Cependant, après un épuisement rapide des stocks, le gouvernement français a dû se tourner vers MSD Animal Health pour le réapprovisionnement. « Nous avons reçu plusieurs commandes de la France depuis juillet », confie un porte-parole de MSD, sans toutefois révéler les tarifs des vaccins.
Avec un stock de 500 000 vaccins récemment déployés et 400 000 nouveaux arrivant à Rennes, l'entreprise est prête à répondre à l'urgence. Les vaccins sont produits à Boxmeer, aux Pays-Bas, dans un centre de recherche reconnu. Le site, qui ne consacre pas une ligne de production exclusivement à la DNC, reste cependant agile : « Nous pouvons adapter notre production rapidement », assure le porte-parole.
D'après les informations de Le Monde, même si la production pourrait atteindre 14 millions de doses, le délai requis pour une immunisation complète du cheptel bovin français serait long, comme l'indique le ministère de l'Agriculture. « Il faudrait au moins 7 à 8 mois en tenant compte du délai de production », confie un responsable du ministère.
Face à ces défis, des experts, comme le Dr. Jean Dupont, vétérinaire et épidémiologiste, soulignent que la vaccination préventive est essentielle pour éviter des crises futures. « Il est crucial de rester vigilant et d'anticiper les besoins afin de protéger notre agriculture », ajoute-t-il.
Alors que la situation évolue, le gouvernement et les laboratoires doivent collaborer étroitement pour maîtriser cette épidémie et protéger le cheptel français.







