Davao (Philippines) – Les récents développements autour de l'attentat antisémite survenu à Sydney ont mis en lumière le séjour discret de Naveed Akram, 24 ans, et de son père, Sajid Akram, 50 ans, dans un hôtel de Davao, aux Philippines. Le duo aurait passé près d'un mois dans cet établissement avant de commettre leur acte tragique lors d'une fête juive sur la plage de Bondi, faisant 15 victimes.
Selon des informations obtenues par l'AFP, les deux hommes se seraient enregistrés au GV Hotel le 1er novembre, où ils ont privilégié la discrétion. Des membres du personnel de l'hôtel ont déclaré qu'ils sortaient rarement, préférant passer la plupart de leur temps dans leur chambre. Angelica Ytang, une réceptionniste, a noté que leurs interactions étaient limitées, tentant seulement quelques escapades matinales, généralement infructueuses, comme celle où ils cherchaient des durians.
Le comportement des Akram, décrit comme peu sociable, a suscité des interrogations. Bien qu’ils aient été qualifiés de « gentils » par le personnel, leur séjour soulève des préoccupations quant aux motivations derrière leur visite. Quand leur image a été diffusée dans les médias après l'attaque, le personnel a tout de suite reconnu les assaillants, créant un sentiment d'effroi parmi ceux qui les avaient côtoyés durant leur séjour.
La police australienne a rapidement inculpé Naveed Akram, tandis que son père a été abattu au cours d'un affrontement avec les forces de l'ordre. Les autorités philippines ont depuis assuré qu'il n'existait aucune formation jihadiste dans le pays, bien que des craintes persistent après que des groupes islamistes locales ont fait surface, comme cela a été souligné par Le Monde. Les Philippines, tout en cherchant à promouvoir leur image de destination sûre, font face à des défis continuels avec des groupes qui résistent à la paix, comme celui du Front islamique de libération Moro.
Les plateformes médiatiques françaises, telles que France 24, ont également rapporté des préoccupations croissantes sur la sécurité face à des menaces externes. Dans ce contexte, la présence des Akram aux Philippines et leur connexion potentielle avec d'autres réseaux extrémistes sont des sujets de débat parmi les experts en sécurité.
Alors que la situation évolue, le mystère entourant les motivations des Akram et leur lien avec les événements tragiques à Sydney reste entier. Les autorités continuent de mener leur enquête, tandis que le public réclame des réponses sur ces étranges coïncidences.







