La situation des migrants à Calais et Dunkerque suscite une inquiétude croissante, comme le révèle le dernier rapport du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) publié fin décembre. Selon cette enquête, menée durant l'été 2025, une majorité des 106 migrants interrogés sont originaires de zones en conflit, notamment le Soudan, l'Érythrée, l'Afghanistan, l'Éthiopie et la Somalie.
Le HCR a souligné : “Nous avons constaté une augmentation de personnes vulnérables, y compris des femmes et des enfants.” En effet, 53% des personnes interrogées déclarent avoir fui des conflits armés, tandis que près de la moitié évoquent des persécutions politiques, ethniques ou religieuses.
Cette tendance inquiétante a également été observée par plusieurs ONG opérant dans la région, qui alertent sur des conditions de vie précaires dans les camps, où l’accès à des soins et à des protections adaptées est de plus en plus limité. Plusieurs témoignages de migrants recueillis par France Inter mettent en lumière les difficultés rencontrées au quotidien.
Des experts en migration, comme Dr. Marie Dupont, analysent cette situation critique : “Les conflits prolongés et les crises économiques poussent de plus en plus de familles à fuir, rendant la nécessité d’une réponse humanitaire urgente.” Cette augmentation du nombre de migrants vulnérables pose également des défis à la fois éthiques et logistiques pour les autorités locales et nationales.
À l'approche de l'hiver, il est impératif que des mesures soient prises pour protéger cette population à risque, car les températures rigoureuses et les conditions environnementales exacerbent leur situation déjà précaire.







