Le monde de la politique écologique est en deuil après le décès de Daniel Brélaz, survenu le 28 décembre à l'âge de 75 ans, victime d'une crise cardiaque. Annoncée par sa famille à l'agence de presse suisse Keystone-ATS, sa disparition laisse un vide immense dans la défense de l'environnement en Suisse.
Surnommé le « Géant vert », Brélaz a été le premier homme à représenter les intérêts écologiques au sein d'un parlement national, ayant été élu au Conseil national suisse en 1979. Il a également été maire de Lausanne pendant 15 ans, période durant laquelle il a introduit des réformes audacieuses pour lutter contre l'endettement et améliorer les transports publics.
Né en 1950 et titulaire d'un diplôme en mathématiques, Brélaz a fait ses débuts politiques en rejoignant un mouvement de lutte contre la construction d'une centrale nucléaire. Ce combat a éveillé en lui une passion pour l'environnement qui l'a conduit à rejoindre le Grand Conseil du Canton de Vaud en 1978, avant de faire le saut au Conseil national l'année suivante. En témoignage de son impact, de nombreux collègues et citoyens se rappellent de son engagement inébranlable pour l'écologie.
Son parcours exemplaire lui a valu de devenir le premier maire écologiste élu directement en Suisse en 2001 et de s'illustrer comme une figure centrale du mouvement écologiste européen. Son style unique, illustré par une célèbre cravate à tête de chat, lui a permis de se démarquer, tout comme sa détermination à faire avancer des politiques vertes.
Les réactions n'ont pas tardé à affluer après l'annonce de son décès. L'actuel maire socialiste de Lausanne a salué la « vivacité d'esprit » de Brélaz, affirmant qu'il avait « profondément marqué la politique suisse et lausannoise ». Pour de nombreuses personnes engagées dans le militantisme écologique, Brélaz reste une source d'inspiration.
La perte de Daniel Brélaz est perçue comme un coup dur pour le secteur écologique, qui a vu émerger des voix comme la sienne depuis des décennies. Dans un environnement politique de plus en plus polarisé, son héritage continuera à influencer de nombreux futurs défenseurs de la planète.







