Le 29 novembre dernier, un raton laveur a choqué et amusé les clients d'un magasin d'alcool à Ashland, en Virginie, après s'être introduit par effraction. D'après un rapport du New York Times, l'animal a commencé sa soirée en goûtant à une large variété d'alcools, du rhum au whisky au beurre de cacahuète, avant de s'effondrer, visiblement saoul, dans les toilettes de l'établissement.
Ce scénario cocasse a été déclenché par l'alarme du magasin, qui s'est mise en route suite à l'intrusion de l'animal. Les autorités, accompagnées des services de protection animale, ont rapidement été appelées sur les lieux. Là, ils ont trouvé le pauvre raton laveur étendu, face contre terre, dans un état second. "Il a passé environ une heure et demie à émerger de sa torpeur," a précisé Jeff Parker, responsable du refuge local, cité par le New York Times.
Après un moment de répit, le raton laveur s'est réveillé sans blessures apparentes, bien que l'on pourrait supposer qu'un brin de remords l'accompagnait. Satisfaits de la situation, les membres du refuge ont partagé des photos de leur trouvaille sur Facebook, générant une empathie et un amusement considérables auprès du public. "Je ne m'attendais pas à ce que cette histoire prenne une telle ampleur," a déclaré Jeff Parker, manifestement ébloui par l'attention portée à l'incident.
Les médias internationaux ont relayé ce fait divers, allant de la BBC à la chaîne indienne NDTV, démontrant l'impact ludique que peuvent avoir de telles mésaventures animales. En effet, bien que la consommation d'alcool soit généralement absente chez les rongeurs, certains animaux, comme des oiseaux et des insectes, se laissent souvent tenter par l'éthanol contenu dans des fruits fermentés, au grand désespoir de certains de leurs éleveurs.
Les abus chez les animaux ne sont pourtant pas isolés. En 1954, le New York Times relatait déjà les frasques d'une perruche africaine, prénommée Ginger, qui avait causé des milliers de dollars de dégâts dans une brasserie. Cela soulève alors la question des comportements alimentaires des animaux sauvages dans des environnements de plus en plus influencés par l'homme. France24 s'est récemment intéressé à ce phénomène, évoquant les éléphants qui auraient développé un penchant pour le porto et la bière, surtout en captivité.







