L’épidémie de grippe saisonnière en France est désormais une réalité incontournable. Les autorités sanitaires rapportent une montée préoccupante des cas, avec des régions comme l’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine en pleine épidémie. Les données fournies par Santé publique France, actualisées mercredi, montrent une « nette augmentation des indicateurs de grippe dans toutes les classes d'âge » à la fin de novembre.
Il est essentiel de noter que la situation à Mayotte est encore plus alarmante, car l’île est touchée par l’épidémie depuis la semaine précédente. À l'échelle nationale, toutes les régions sont désormais en phase de pré-épidémie, à l'exception de la Corse.
L’épidémie de l’année dernière avait causé plus de 17 000 décès, bien au-delà de la moyenne habituelle d’environ 10 000. Les jeunes, notamment les bébés, ont été particulièrement impactés, ce que des experts attribuent à un taux de vaccination insuffisant ainsi qu'à une efficacité limitée des vaccins disponibles, surtout chez les plus âgés. La situation était d'autant plus difficile à gérer en raison d'un climat de méfiance envers la vaccination, exacerbé par la pandémie de Covid-19.
Heureusement, la campagne de vaccination de cette année commence sous de meilleurs auspices. Le ministère de la Santé a récemment annoncé le déblocage de stocks supplémentaires pour faire face à l’augmentation de la demande. Les pharmaciens ont exprimé des craintes face à un manque de doses, un signal alarmant pour la santé publique.
La vaccination est gratuite pour toutes les personnes à risque, y compris les plus de 65 ans, les femmes enceintes ainsi que les individus souffrant d’obésité ou de maladies chroniques. La situation est donc à surveiller de près, alors que les professionnels de la santé rappellent l'importance de se faire vacciner dans le but de protéger non seulement soi-même, mais aussi les plus vulnérables de la société.







