Dans une affaire qui fait l'effet d'une onde de choc au sein des forces de l'ordre, Jevon McSkimming, ancien commissaire adjoint de la police néo-zélandaise, a été condamné à neuf mois d'assignation à domicile. Son jugement a été prononcé ce mercredi par le juge Tim Black, après qu'il ait reconnu avoir détenu des images à caractère pédopornographique et zoophile sur ses appareils professionnels.
McSkimming, âgé de 52 ans, a été arrêté en juin dernier et a fait face à plusieurs accusations, dont trois qui ont été acceptées dans le cadre d'un plaidoyer de culpabilité. Dans cette affaire, qui s'étendait de juillet 2020 à décembre 2024, le juge a initialement envisagé une peine plus lourde de trois ans de prison, mais a finalement décidé d'une mesure plus clémente en tenant compte des remords montrés par l'accusé et de ses efforts pour réintégrer la société.
Selon les experts, la decision du juge pourrait susciter des controverses quant aux répercussions pour des actes aussi graves. Le commissaire de police néo-zélandais, Richard Chambers, a lui-même qualifié cette situation de "honteuse", soulignant l'impact négatif sur l'image de la police. Stuff.co.nz a rapporté que l'affaire pourrait également mettre l'accent sur la nécessité d'une vigilance accrue au sein des institutions publiques.
En attendant, McSkimming a été suspendu avec maintien de salaire depuis décembre 2024, avant de démissionner en mai dernier après six mois d'éloignement des fonctions. L'avocate de McSkimming a exprimé la profonde honte de son client face à ses actes, bien qu’il ait été décidé qu’il ne serait pas inscrit au registre des délinquants sexuels, une décision qui pourrait alimenter le débat sur la justesse des sanctions imposées.
Cette affaire illustre non seulement les défis auxquels sont confrontées les forces de l'ordre, mais également la complexité des mesures judiciaires face à de tels crimes. Les voix s'élèvent pour appeler à un examen plus approfondi des lois et des procédures qui entourent ces violations graves.







