Un week-end festif s’est tragiquement transformé en cauchemar à Sidney lorsque, lors des célébrations de Hanouka, un père et son fils ont ouvert le feu sur une foule rassemblée sur la populaire plage de Bondi. Ce drame, qui a fait au moins 15 morts et 42 blessés, a secoué non seulement la communauté locale mais aussi la nation entière.
Le fils, identifié comme Naveed Akram, a été gravement blessé lors de l’incident et a été accusé, ce mercredi, de terrorisme et de multiples meurtres par la police de Nouvelle-Galles du Sud. « La police soutiendra devant le tribunal que cet homme a agi pour promouvoir une idéologie extrémiste », a déclaré un porte-parole des forces de l’ordre, citant des motifs de nature religieuse comme principaux leviers de cette attaque.
Des drapeaux de l'État islamique retrouvés
Les premières investigations indiquent que l’attaque pourrait avoir été inspirée par l'idéologie de l'État islamique. Selon les rapports, un véhicule appartenant à Naveed Akram a été découvert à proximité de la plage, contenant deux drapeaux confectionnés à la main de l'État islamique et des engins explosifs improvisés. « Cela révèle une intention claire de semer la terreur », a commenté un expert en sécurité nationale de l’Université de Sydney.
Les autorités australiennes n’avaient pas connu de tels actes de violence depuis le massacre de Port Arthur en 1996, où 35 personnes avaient perdu la vie. La plupart des citoyens appellent désormais à un renforcement des mesures de sécurité lors d’événements publics, soulignant l'importance de la vigilance collective. Dans ce contexte, The Guardian a rapporté que des discussions sont en cours concernant la mise en œuvre de nouvelles lois sur les armes.
Cette tragédie soulève des questions sur la montée de l'extrémisme et l’importance d'une intervention précoce pour prévenir de telles attaques. Les leaders communautaires et les responsables politiques sont sous pression pour assurer la sécurité des citoyens, surtout lors de rassemblements festifs. « Il est vital que l’on prenne des mesures proactives pour empêcher que cela ne se reproduise », a exhorté un membre du conseil municipal de Woollahra.







