Avec l’arrivée de l’automne, les propriétaires en France s’apprêtent à recevoir les avis d’imposition locaux. Cette année, la hausse de la taxe foncière est notable, varient en fonction des communes, et pourrait même être accompagnée d’une surtaxe sur les résidences secondaires. Quelles en sont les causes ?
Une hausse de la taxe foncière : pourquoi ?
La taxe foncière pourrait enregistrer une augmentation d'au moins 3,9%, voire plus selon votre localité. Alors qu’une partie des communes compense la baisse de revenus causée par la suppression de la taxe d'habitation pour les résidences principales, certaines d'entre elles imposent des hausses plus marquées. Par exemple, des villes comme Nice ou Saint-Étienne affichent des augmentations de taux à deux chiffres. En moyenne, la hausse se situe autour de 1,6% sur l’ensemble du territoire, hors Paris.
D'autre part, la base imposable, calculée sur la valeur locative cadastrale, fait également l'objet d'une revalorisation annuelle, assurant ainsi que les hausses d'impôts restent alignées sur l’inflation.
La taxe d’habitation : attention à la surtaxe
Bien que la taxe d'habitation ait été supprimée pour les résidences principales depuis 2023, elle demeure applicable pour les résidences secondaires. De plus, le gouvernement autorise une surtaxe de 5 à 60% sur ces biens dans certaines zones, afin de faire face aux problèmes de logement. Des villes comme Rennes et Chambéry ont appliqué une surtaxe maximale de 60% !
Modifications impactant la valeur locative cadastrale
Chaque grande rénovation d’un bien, notamment l’ajout d’extensions ou la construction de piscines, augmente la valeur locative cadastrale, entraînant de facto une hausse des impôts locaux. Tout changement majeur doit être déclaré à l'administration fiscale dans les 90 jours.







